A propos

Je suis Romain (eh oui!), le créateur de quadrigatus.com. J’ai conçu ce site comme un carnet de notes, un journal de bord dans lequel je consigne les découvertes réalisées au cours du long voyage que j’ai entrepris dans la Rome antique.

J’ai toujours eu un faible pour l’histoire avec un grand H, m’intéressant à des époques, des cultures et des civilisations différentes, mais dans mon cœur l’une d’elles supplante toutes les autres, et c’est vers elle que je reviens invariablement.

J’aime Rome, profondément, et de toute mon âme. J’aime son histoire. Ses histoires. Mes vacances, les livres que je choisis de lire, les activités vers lesquelles je me tourne dans mon temps libre sont guidés par cette passion. Je ne saurais dire au juste quand cette flamme s’est allumée.

Ce devait être quelque part entre la fin du lycée et le début de l’université. Un été au cours duquel je me suis plongé dans la lecture des 12 césars de Suétone. Peut-être le soleil tapait-il un peu fort cet été-là, alors que je dévorais mon livre dans le jardin de la maison familiale.
Mais les vies qui se déroulaient sous mes yeux, au fil des pages, donnaient naissance à des histoires, des trajectoires captivantes, participant à former un ensemble plus vaste encore : l’histoire de Rome. Je trouvais ces parcours incroyables, saisissants. Cette histoire réelle, riche de rebondissements, de retournements, plus foisonnante, plus incroyable encore que de la fiction (les mauvaises langues diront qu’il y a possiblement une part de fiction chez Suétone…).

Très vite, j’ai décidé d’approfondir cette tranche d’Histoire, longue de 1000 ans. Elle ne m’a plus quittée. Les vies de Plutarque ont suivi, me faisant découvrir des personnages riches aussi, souvent connectés, reliés entre eux par des liens familiaux, des alliances, des rivalités. Puis les œuvres d’historiens modernes se sont relayées en alternance avec celles des auteurs anciens, à mon chevet.

Je suis toujours avide d’en savoir plus sur Rome. Au-delà des livres, je me tourne vers les musées, les expositions, les lieux d’échange. Membre de la Société polymathique du Morbihan, ainsi que de la Société Française de Numismatique, j’apprends des autres, de leurs recherches.

L’intérêt pour la numismatique, pour les monnaies romaines, s’est imposé comme une évidence il y a quelques années. Pourquoi n’y avais-je pas pensé plus tôt ? Je crois que je n’avais tout simplement pas réalisé plusieurs choses.

Il y a des quantités incalculables de monnaies romaines en circulation, qui ont traversé les siècles pour nous parvenir. De nouvelles monnaies sont sorties de terre chaque année.
Certaines pièces romaines sont certes très rares, magnifiques et chères, mais beaucoup d’autres se révèlent abordables. De très belles monnaies sont à portée de bourse, pour les passionnés qui souhaitent y consacrer un peu de budget. Et quand on aime, on ne compte pas.
Collectionner des pièces a du sens. C’est toucher du bout du doigt la Rome dont j’aime tant l’histoire, la voir se matérialiser sous mes yeux, dans la paume de ma main. C’est aussi un lien fort, qui me permet d’entrer en contact, à 2000 ans d’intervalles, avec un empereur, un personnage que j’apprécie. De m’immerger dans son époque, à travers un objet si emblématique de son quotidien. De sentir, de percevoir les messages, les thèmes, qui lui étaient chers. Ceux qui servaient son image, qu’il souhaitait mettre au cœur de sa communication.

Rome s’infiltre aussi dans mon quotidien, dans notre quotidien à tous. Au-delà des vestiges, des ruines qui se laissent encore voir dans beaucoup de pays européens, et qui demandent souvent une bonne dose d’imagination, la cité éternelle continue à se révéler, à la lumière de découvertes archéologiques, de travaux de recherche. Des historiens trouvent dans les écrits des anciens romains, dans les découvertes archéologiques une matière sans cesse rafraîchie qui leur permet d’apporter des éclairages nouveaux, de continuer à reconstituer la grande mosaïque de la Rome antique, dont quelques parties ont perdu leur couleur, se sont estompées.

Mais Rome inspire aussi des esprits créatifs, des auteurs de BD, des concepteurs de jeux vidéo, des inventeurs de jeu de société, des réalisateurs et cinéastes… Les thèmes liés à la Rome antique se retrouvent partout, dans la culture populaire. Parfois exploités avec plus ou moins de brio, quasiment toujours avec les meilleures volontés.

Aujourd’hui, je partage sur ce site mes connaissances, et mes découvertes à travers des articles documentés. Mes recherches, avis et recommandations pourront, je l’espère, aiguiller les curieux de passage, ou les passionnés aguerris qui comme moi contemplent ces quelques dix siècles d’histoire de Rome antique avec une profonde affection et un intérêt sans cesse renouvelé.